La Cellulite
Comment se forme t’elle, et surtout comment en venir à bout? Quelques éléments de réponse ci-dessous
Elle correspond à une déformation disgracieuse de la couche de graisse située la plus en surface (juste sous la peau), qui donne à la peau un aspect capitonné (appelé parfois « peau d’orange »), visible spontanément ou suite à un pincement localisé.
La cellulite se retrouve principalement chez la femme, le plus souvent au niveau des cuisses, des genoux et de l’abdomen.
Le plus souvent, les régimes ne permettent pas de s’en débarrasser car les couches de graisse profondes sont entamées les premières, laissant intactes la couche la plus superficielle.
Comprendre la cellulite, l’effet capiton ou « peau d’orange »
La peau est constituée de différentes couches. De la surface vers la profondeur, on retrouve :
L’épiderme : 1 mm d’épaisseur, rôle principal = imperméabilisation.
Le derme : épaisseur variable de 1 mm à 2 cm. Essentiellement constitué de fibres de collagène et d’élastine. Il est très riche en eau. Rôle principal = synthèse, immunitaire.
L’hypoderme : couche la plus profonde contenant les cellules graisseuses organisées en différentes épaisseurs. La première épaisseur correspond à la graisse de la cellulite.
Les cellules de graisse (ou adipocytes) sont stockées dans des lobules séparés par des cloisons conjonctives. Ces cloisons ont une disposition particulière (en fuseau) et sont ancrées à la face profonde du derme.
Sous l’effet de différents facteurs (adipose, infiltration et fibrose), les cloisons conjonctives vont se raccourcir, passant de la forme de fuseau vers une forme de sphère et provoquer une rétraction de leur point d’ancrage au niveau du derme profond.
Chez l’homme, les cloisons conjonctives et leurs points d’ancrage vont avoir une autre disposition, c’est pour cette raison que l’effet peau d’orange n’atteint que les femmes.
Traiter la cellulite
La graisse de la cellulite est victime de trois phénomènes distincts :
La lipodystrophie ou adipose : correspond à une augmentation du volume et du nombre des adipocytes (cellules graisseuses), consécutive à une anomalie de leur synthèse (fabrication lors du stockage) / lyse (destruction au cours des régimes). Ses origines sont le plus souvent génétiques ou hormonales.
Lorsque l’adipose est majoritaire, on parle de cellulite adipeuse (le terme médical sera celui d’une Lipodystrophie superficielle).
Une stase vasculaire puis infiltration : les vaisseaux situés autour des cellules graisseuses hypertrophiées ne vont plus correctement remplir leur rôle, et le sang qu’ils contiennent va stagner au lieu d’être drainé vers le lit capillaire. Cette stase sera à l’origine d’une infiltration/diffusion de cette eau au niveau de la couche graisseuse de cellulite.
Elle peut être liée à plusieurs facteurs tels qu’une insuffisance veineuse chronique, un mauvais drainage lymphatique des membres inférieurs ou une fuite capillaire des petits vaisseaux qui entourent les cellules graisseuses de cellulite.
Lorsque l’infiltration est majoritaire, on parlera de Cellulite infiltrée (ou Hydrolypodistrophie superficielle).
Une fibrose : due au passage d’eau et de protéines de haut poids moléculaire à travers les cloisons qui séparent les cellules graisseuses de la cellulite. Ces organites seront mal résorbées par le système lymphatique, entrainant une stimulation par les fibroblaste de la production de fibres de collagène au niveau des cloisons qui séparent les cellules graisseuses de la cellulite.
Ces cloisons, anormalement chargées en collagène, vont perdre leur perméabilité et finiront par emprisonner l’eau stagnante (consécutive au phénomène de stase vasculaire vu précédemment) autour de la graisse de la cellulite qui se retrouve prise au piège dans une sorte de « gaine » fibreuse.
Si la fibrose est prédominante, on parlera de Cellulite fibreuse (ou Fibrolipodystrophie superficielle).
Une prise en charge thérapeutique adaptée à chaque type de cellulite doit être proposée.
Les cellulites adipeuses devront être prises en charge par des méthodes visant à réduire la graisse telles que la lipolyse laser, les ultrasons localisés, voire la lipoaspiration.
Pour les cellulites infiltrées, il est logique de privilégier toutes les méthodes qui permettront un drainage de l’eau emprisonnée (Mésothérapie +++ drainage lymphatiques manuels, aquabike, cellu M6, pressothérapie)
Les cellulites fibreuses répondront à certains traitements tels que le Cellu-M6, le laser ou la mésothérapie.
FAQ
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